LE SOPCC EN NATIONALE 1 !

26 mai 2019 – Patrice Noyer, Le Dauphiné Libéré

SOPCC Basket 79  –  70 Cergy-Pontoise Spartiates
(20-12, 38-32, 55-47, 79-70)

Le SOPCC  a réussi à s’imposer dès le deuxième match des quarts de finale des playoffs NM2 pour valider son objectif de monter à l’étage supérieur au terme d’une partie qu’il a mené du début à la fin.

Le public et le club en rêvaient depuis quatre ans, date où ils sont montés en Nationale 2, le staff et les joueurs l’ont fait.
Dans un gymnase entièrement vert et acquis à leur cause, les pontois ont livré le match que l’on attendait d’eux. L’entrée en matière a été fulgurante avec un Basse déchaîné auteur de 10 points dans ce seul quart-temps et après 3 minutes le SOPCC menait 7 à 0 comme au match aller.
Mais contrairement à la semaine passée, les pontois n’ont cessé de faire la course en tête, même si les franciliens se sont rapprochés quelques fois à trois points d’écart.

Comme d’habitude, c’est la défense qui a été le nerf de la guerre. Si les Spartiates tenaient grâce à leur adresse à longue distance, les Verts leur volaient tellement de ballons que jamais ils n’ont pu souffler.
Dans ce domaine, c’est Pellin et Damachoua qui se régalaient, ce dernier finissant meilleur marqueur du match avec 24 points.
Une fois de plus, le collectif a été à la hauteur et si Acker et Ipouck ont fait preuve d’un peu de maladresse en attaque, les deux se sont battus comme des lions pour contrer et arracher des rebonds des deux côtés du terrain. Chaque possession donnait lieu à une bataille acharnée qui a fait qu’un joueur comme Moukanga, meilleur marqueur francilien à l’aller, pointait toujours à zéro à la mi-temps (38-32).

Le même schéma se poursuivait en deuxième mi-temps avec des cergy-pontains impressionnants d’adresse de loin par Niakaté et Boudrouz notamment. De son côté, Durand aussi ne relâchait pas la pression sur ses anciens partenaires et obtenait bon nombre de fautes. L’écart était toujours de +8 (55-47) à l’entame de la dernière période.

C’est toujours un Damachoua bondissant comme un beau diable qui alimentait principalement le score et qui ne laissait aucun espoir aux Spartiates et les obligeait à rendre les armes.
Au buzzer, la folie s’emparait des tribunes, le public et les joueurs laissaient éclater leur joie. Le président Bérard et le coach Rhennam finissaient trempés, bien arrosés par leur joueurs. Ce dernier félicitant l’ensemble de ses troupes et tout son staff  dont il a parfois mené la vie dure durant la saison.

Bravo à tous, mission accomplie !