INTERVIEW ISSIFE SOUMAHORO

15 novembre 2020 – Vincent Lamarque

Bonjour Issife, peux-tu te présenter s’il te plaît et nous dire d’où tu viens ?
Je m’appelle Issife, je suis originaire de la banlieue parisienne et plus précisément de Joinville-le-Pont, dans le Val de Marne (94).

Depuis ton départ de la région Parisienne, c’est dans le centre de formation de la SIG Strasbourg que tu as pris ton envol. Peux-tu nous retracer ton parcours jusqu’à ta signature au SOPCC ?
Après le centre de formation de Strasbourg et quelques apparitions en ProA, je suis parti à Boulazac, en ProB, puis à Fos sur Mer également en ProB. J’ai décidé ensuite de signer en Nationale 1 aux JSA Bordeaux, niveau du coup que je n’ai quasiment plus quitté. En effet, j’ai pris la direction de Rueil après mon passage en Gironde puis direction Brissac. Après ce périple, me voilà donc à Pont de Chéruy depuis la saison 2018-2019.

Tu es un joueur capable d’évoluer sur les postes 2 et 3. Quel est celui où tu te sens le plus performant pour l’équipe ?
Pour être honnête, je pense être plus performant au poste 3.

Comme tes coéquipiers au SOPCC, tu es aussi un gros défenseur, à l’image de la philosophie de base prônée par le coach. D’abord bien défendre puis ensuite l’attaque. C’est comme ça que tu te définirais ?
Au fur et à mesure de ma carrière, j’ai remarqué que dès que je rentrais sur le terrain et que mon objectif était de stopper mon adversaire direct, je me rendais meilleur en attaque. Je pense donc que ma mentalité correspond tout à fait aux attentes du coach, effectivement.

Lors de la dernière rencontre de championnat disputée face à Andrézieux, l’équipe a beaucoup souffert défensivement, en première mi-temps, sur les postes extérieurs principalement. Comment l’expliques-tu ?
Nous avions disputé deux matchs amicaux contre Andrézieux en pré-saison qui se sont soldés par deux victoires. Je pense qu’inconsciemment, on était un peu trop confiants ! En première mi-temps, on est en « réaction » défensivement ce qui nous arrive rarement. Mais ce match va nous faire grandir en tant qu’équipe, c’est une certitude.

Tu as beaucoup d’expérience au haut niveau mais cette situation est inédite pour tous les joueurs, les staffs et les clubs. Penses-tu qu’avec cet arrêt, l’équipe va se régénérer physiquement ou au contraire souffrir de la coupure ?
Cette coupure peut que nous faire du bien, mentalement et physiquement.

Cela fait maintenant trois saisons que tu évolues dans le club. Sa progression est constante et après une montée de N2 en N1, une superbe première saison en 3e division Française, que peut-on attendre de l’équipe cette année ?
La Nationale 1 est un championnat très dense. L’objectif est de figurer parmi les meilleures équipes de la poule tout simplement. Mais on prendra match après match…

On peut donc affirmer que tu connais bien le club. Avec ton expérience en LNB, penses-tu qu’il pourra arriver à moyen terme à franchir encore un palier ?
Après ces trois années, j’ai pu voir le club se structurer et évoluer. Malgré cette crise sanitaire, j’ai confiance aux dirigeants pour encore plus évoluer et dans les années à venir jouer en Pro B.

Sur un plan plus personnel, à 32 ans, tu as encore quelques belles saisons devant toi. Comment vois-tu la suite de ta carrière ?
Je n’aime pas trop me projeter en suivant un plan précis car parfois, on peut être déçu si le chemin pris n’était pas celui qu’on avait prédit. Ce qui est sûr c’est que je continuerai le basket jusqu’à ce que mon corps dise non… car c’est une passion avant tout !

Pour terminer, as-tu un message particulier à délivrer aux supporters durant cette période compliquée ?
Malgré cette période assez compliquée, on est pressé de revenir sur le terrain pour qu’ils nous supportent. On a vraiment besoin d’eux car ils nous poussent tout au long des matchs. Qu’ils prennent soin d’eux et que l’on puisse rapidement se revoir autour d’un match de basket. Et un grand salut et un grand merci pour les bénévoles car sans eux, le club n’existerait pas.